Les pellets de paille parfaits comme litière pour les dindes
La famille Von Hammel a commencé à élever des dindes dans sa ferme de Lastrup, près de Cloppenburg (Allemagne), il y a 50 ans. Il y a cinq ans, le fils Dirk et son père ont repris deux bâtiments dans une exploitation de Detern (Allemagne), où ils élèvent environ 270 000 dindes par an. Ils engraissent eux-mêmes environ la moitié sur leur site de Lastrup et vendent les autres animaux à des exploitations d’engraissement extérieures à la région. Depuis quatre mois, les éleveurs utilisent des pellets structurés en paille comme litière pour l’élevage des dindes et en sont absolument ravis : « Dès le départ, nous avions prévu d’utiliser des pellets fabriqués avec notre propre paille afin d’éviter la grippe aviaire récurrente dans notre région. » Nous pouvons maintenant affirmer que ces pellets structurés améliorent non seulement l’hygiène et la santé des volailles, mais qu’ils offrent également des avantages considérables en termes d’efficacité du travail », explique Dirk von Hammel.
Les pellets structurés sont supérieurs aux autres techniques grâce à leur énorme capacité d'absorption
Au fil des années, l’exploitation a testé toute une série de litières différentes pour l’élevage des dindes. On peut noter notamment les copeaux de bois, les pellets de coques de tournesol, les pellets de paille, la paille hachée et la paille longue. Mais aucun de ces matériaux n’a pu répondre à nos attentes en termes d’hygiène, de bien-être et de manipulation comme y a répondu les pellets de paille structurés. « Les pellets de paille produits avec la KRONE Premos sont extrêmement absorbants en raison de leur structure brute. Avec un diamètre de 16 mm et une longueur d’environ 1 à 2 cm correspondant exactement à notre demande, ils gonflent rapidement en absorbant l’humidité et recouvrent assez vite le sol du bâtiment en formant un « tapis ferme ». Les pellets structurés sont également très faciles à distribuer : « Après avoir nettoyé les poulaillers, nous épandons environ 5 kg/m2 de pellets à l’aide d’un chargeur télescopique et d’un godet distributeur, pour qu’ils couvrent le sol sur une épaisseur d’environ 2 cm dans un premier temps. En effet, ils gonflent progressivement en absorbant d’eux-mêmes l’humidité, formant ainsi un matelas d’environ 6 cm d’épaisseur. Ce matelas est travaillé tous les deux jours à l’aide d’un rotavator attelé sur un tracteur, afin que la litière puisse s’assécher et continuer d’absorber l’humidité qui s’accumule. La vapeur d’eau dégagée lors de cette action est ensuite évacuée du bâtiment par le système de ventilation. Si besoin, jusqu’à 2 kg/m2 de pellets peuvent être épandus à la pelle depuis un big-bag mis à disposition dans le bâtiment pendant la période d’élevage durant 4 à 5 semaines. Au total, nous avons donc besoin d’environ 7 kg de pellets par m2« , explique l’aviculteur.
Manipulation optimale pour les environnements sensibles aux germes et à la poussière
A l’époque où nous utilisions de la paille longue en litière, nous devions transporter les balles rondes avec le tracteur-chargeur depuis le hangar de stockage jusqu’au poulailler, les dérouler à la main et les distribuer ensuite à l’aide d’une fourche. Avec une température d’environ 36 °C et un taux d’humidité élevé dans le poulailler ainsi que la poussière dégagée par la paille. Cette tâche était devenue extrêmement pénible, pour nos employés comme pour les animaux. Le besoin constant de ré-épandre de la paille à une humidité pouvant atteindre 75 % devenait également très stressant. Certains de mes employés me l’ont affirmé : Si nous devions à nouveau utiliser de la paille longue, nous quitterions notre emploi », déclare l’agriculteur. Indépendamment de cela, le réapprovisionnement constant en paille depuis le stockage à travers la cour jusqu’au poulailler augmente le risque d’introduction de germes dangereux et de maladies telles que la grippe aviaire. Ce risque peut être facilement évité grâce aux pellets de paille. En effet, la litière, quasiment exempte de germes et de poussière, n’est acheminée qu’une fois dans le poulailler, tout comme le fumier produit qui en sortira en une seule fois. Tant que nous veillons à ce que le tracteur du poulailler avec le rotavator soit toujours nettoyé de manière intensive avant de le déplacer d’un bâtiment à l’autre, il n’y a aucun risque d’introduire des germes dangereux », affirme Mr von Hammel.
Des dindes pleines de vitalité
Pour que les jeunes dindes puissent bien se développer, elles doivent bien sûr être en bonne santé mais aussi se sentir à l’aise. Selon l’éleveur de dindes, les pellets structurés créent ces conditions optimales: « Lorsque l’on regarde dans le poulailler, on remarque que les dindonneaux ont très envie de courir. D’une part, ils peuvent se déplacer facilement sur les pellets qui sont assez courts, de 1 à 2 cm de longueur. D’autre part, les pellets de paille ont une excellente capacité d’absorption. Cela permet de maintenir les coussinets des pattes en bonne santé grâce à un revêtement de sol sec. Cela permet d’éviter ainsi la pododermatite qui survient généralement chez les dindes à la suite d’une exposition trop forte à l’humidité. Cela devrait également minimiser la formation d’ampoules mammaires qui sont généralement causées par l’humidité pendant la dernière période d’engraissement. De même, il n’y a plus de problèmes de digestion, comme le prouve le cloaque toujours propre des jeunes dindes. En effet, lorsque nous utilisions de la paille longue, il arrivait souvent que les longues tiges se retrouvent « en travers de l’estomac » des animaux et provoquaient des troubles digestifs. Au niveau de l’aspect sanitaire, les pellets étant portés à environ 80 °C pendant leur fabrication, ils sont quasiment exempts de germes. Le risque de maladie est ainsi réduit au minimum. Mes jeunes dindes font désormais preuve d’une grande vitalité, ce qui constitue un requis incontournable pour conditionner la performance de mes résultats en engraissement final ».
Le bien-être des animaux n'est pas négligé
Comme pour les autres espèces de volailles, les pellets structurés sont également idéaux comme matériau manipulable pour les dindes. « Les dindes sont beaucoup plus actives avec la litière de pellets qu’avec la paille longue. Elles sont d’avantage stimulées pour picorer et gratter parmi les pellets structurés par rapport à la paille longue. Cela favorise leur comportement naturel et détourne les animaux des coups de bec dangereux entre-elles qui peuvent rapidement entraîner des pertes », explique l’éleveur. Un signe de bien-être est également l’observation répétée parmi les animaux de bains de poussière qui, dans la nature, sont utilisés pour l’entretien du plumage et de la lutte contre les parasites.
Un substrat précieux pour le biogaz très recherché
Le fumier de dinde fait à base de pellets structurés est un substrat idéal pour les unités de biogaz. « Les exploitants d’installations de biogaz se ruent sur notre fumier de dinde. Cela est principalement dû à la bonne structure des pellets, courts, dont la couche de lignine, contrairement à celle de la paille, est déjà en grande partie détruite. Ainsi, le fumier de dinde produit à partir des pellets structurés se dissout rapidement dans le digesteur sans formation de couches flottantes et reste également pompable. Cela garantit une transformation microbienne rapide avec un temps de séjour court dans le fermenteur. Incorporé en tant que « co-fermenteur », ce fumier de dinde augmente considérablement le rendement en biogaz et permet donc d’optimiser la proportion de maïs utilisée dans de nombreuses unités », explique l’agriculteur.
Potentiel d'économie de 30 à 40 % par rapport à la paille seule
Grâce aux expériences positives réalisées dans son élevage, Mr Von Hammel souhaite utiliser à l’avenir les pellets structurés également dans l’atelier d’engraissement de ses dindes. Son exploitation adhérant au programme allemand pour le bien-être animal (ITW), il les utilise déjà comme fourrage grossier et comme matériau manipulable reconnu pour l’engraissement des porcs et des dindes. « Actuellement, nous avons besoin d’environ 1 000 tonnes de paille par an pour réaliser notre litière. Cependant, nous n’avons pas la surface nécessaire pour produire nous-même cette quantité de paille sur notre exploitation (140 ha cultivés en blé, triticale, seigle et orge). Je vise toujours d’être indépendant et de cesser d’acheter de la paille, car je serai ainsi 100% sûr de la qualité de la paille provenant de mon exploitation, ce qui est crucial pour la qualité des pellets de paille fabriqués à la suite. HDe plus, le passage complet aux pellets de paille dans l’élevage et l’engraissement des dindes réduirait les besoins en paille d’environ 30 à 40 %. J’estime que nous n’aurons besoin plus que de 10 kg de pellets par m2 environ au lieu des 18 à 20 kg de paille que nous utilisions auparavant. Ainsi, nous aurions même un excédent de paille produit sur l’exploitation que nous pourrions vendre comme pellets structurés pour créer davantage de valeur ajoutée », annonce Mr Von Hammel avec enthousiasme.
Contact
Vous avez des questions, un projet, envie de tester le pellet et souhaitez nous contacter ? Remplissez le formulaire ci-joint pour que nous puissions vous recontacter !